Valère Novarina
Paris, 75 refonte logo secteur culturel, théâtre, mise en scèneDonner corps à la langue
Valère Novarina est auteur de théâtre, essayiste, metteur en scène et peintre Franco-Suisse. Au cinéma, trois films ont utilisé des extraits de ses textes : Zanzibar (1989), réalisé par Christine Pascal, Soigne ta droite (1987) et Nouvelle vague (1990), réalisés par Jean-Luc Godard.
La directrice de production m’a contacté pour une refonte du logo de l’artiste. V. Novarina étant très attaché à sa signature, il a fallu la conserver dans son intégralité pour y déposer en baseline, le nom de la compagnie : L’union des contraires.
Montage de dossier artistique pour le théâtre
Mise en page du dossier de presse « La lumière nuit, ou, L’esprit respire, ou, Les animaux parlants ». La dernière création de V. Novarina, sera en représentation à partir de novembre 2023, au théâtre National de la Colline à Paris et au théâtre National Populaire de Villeurbanne. Le maître-mot de ce projet était de rendre le graphisme et la mise en page le plus neutre possible afin de faire ressortir l’œuvre à son potentiel maximum.
Bedfod Valès (en noir et blanc, au second plan) et Edouard Baptiste (en noir, au premier plan) dans « L’Animal imaginaire », de Valère Novarina au Théâtre de la Colline, à Paris, 2019.
Un sol blanc et deux grandes toiles appuyées contre le mur du fond du plateau. On pourrait se croire dans une galerie, on se retrouve au cirque : il y a dans le spectacle un parti pris assumé de « Tous en piste ! », une gaieté à enchaîner les scènes comme des numéros, un entrain soutenu par des comédiens sans peur. Car il faut du cran et de bons crampons pour suivre Valère Novarina dans sa grimpette. Imaginez un peu, à travers cet exemple : « Avis aux Huminiâtres ! Aux Anthropozores ! Aux Huminiacés ! Aux Théosaures ! Aux Penseurs perpendiculaires ! Aux Antropophobiques – et urbains de la même farine ! L’anthropopathe persistant chante seul chaque printemps : de dos, en duo et en ut ! que l’homme n’était pas la seule solution pour sortir de l’animal ! »
crédit photo : Pascal Victor/ARTCOMPRESS
